Destinés à l'origine aux individus désireux de tisser des liens personnels, les réseaux sociaux entrent dans l'entreprise.
Ils représentent de puissants vecteurs de collaboration interne et de communication à destination des clients.
Pour la première fois, Facebook a dépassé en trafic le moteur de recherche Google !
Au mois de mars, il est devenu le site le plus visité au monde. On ne présente plus ce réseau social. Sa plate-forme compte aujourd'hui 400 millions de membres (dont 16 millions en France). Elle héberge des applications, des pages pour les marques ou pour les sociétés, gère des événements, etc. Facebook se retrouve ainsi à la croisée de tous les usages, personnels et professionnels, touchant la diffusion d'information et la collaboration. D'origine française, Viadeo, autre réseau, compte plus de 25 millions de membres dont 2,5 millions en France. On y vient pour augmenter ses opportunités d'affaires et accroître sa visibilité. Ce site se spécialise de plus en plus dans le domaine du recrutement, avec notamment un partenariat avec le site d'emploi des cadres, l'Apec. LinkedIn, lui, a été adopté par plus de 55 millions de professionnels dans 120 pays, ce qui en fait le réseau professionnel plus important au niveau mondial. Il est largement utilisé pour trouver des prestataires, des partenaires, développer son business, trouver un emploi, garder le contact avec ses confrères ou ses anciens collègues. Bref pour construire son réseau professionnel. Twitter, enfin, est un cas particulier. A la fois réseau social et plate-forme de microblogging (des messages courts de 140 caractères au plus), le service revendique aujourd'hui plus de 50 millions de comptes. La simplicité de l'interface et de son fonctionnement en fait un outil polyvalent. Au-delà de sa fonction primaire de microblog narcissique, Twitter est devenu un outil incontournable pour diffuser de l'information en temps réel, tenir une veille sectorielle, pratiquer le journalisme citoyen, étendre son réseau, etc.
D'autres modèles naissent avec Twitter
Tous ces réseaux peuvent servir pour communiquer autour d'une marque et générer ainsi du buzz. L'exemple de Dell est emblématique : avec un budget quasiment nul, le constructeur a innové dans sa relation client en annonçant en direct et en exclusivité des promotions sur Twitter. Des tweets qui lui auraient rapporté plus de trois millions de dollars de chiffre d'affaires! Ces sites permettent également de créer autour de son organisation ou de sa marque une communauté de clients ou de prospects. Au bord de la faillite en 1998, l'entreprise danoise Lego a compris très tôt l'enjeu de ces réseaux en fondant sa stratégie sur les communautés, avec notamment My Lego Network. Elle a redressé la barre avec succès.
Le potentiel de résonance de Facebook favorise la promotion de marques
Facebook, de son côté, peut se révéler un puissant canal de distribution de services et de coproduction de valeur. Les sites Keljob et Cadremploi ont ainsi développé une application Facebook offrant la possibilité aux recruteurs de proposer leurs offres et aux candidats potentiels de les visualiser, avant de les rediriger vers leurs sites. Pour promouvoir sa série 1, BMW a développé lui aussi une application Facebook dans laquelle les utilisateurs pouvaient créer leur propre design. Le web 2.0 a amené les internautes à partager leurs avis, à créer du contenu, à participer activement. Un changement culturel que les entreprises doivent prendre en compte. Une nouvelle génération de « digital natives» nés avec les réseaux sociaux débarquent et vont construire de nouveaux modèles de sociétés plus collaboratives. Seront-elles pour autant plus performantes?
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